Auteur(s) :

Irafiala TOURE, Adou APPIAH, Cendresse Apo KOUADIO.

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Résumé :

L’économie informelle représente un secteur avec plusieurs vulnérabilités auxquelles les travailleurs doivent faire face. Pour autant, ils ne sont pas toujours pris en compte dans les dispositifs nationaux de protection sociale. Suivant les recommandations de l’Organisation Internationale du travail (OIT) la Côte d’Ivoire a mis en place le Régime Social des Travailleurs Indépendants (RSTI). L’article analyse les comportements des coiffeuses et des couturières dans la localité de Bouaké en Côte d’Ivoire face à la mise en oeuvre du RSTI. À cet effet, une approche mixte a été mobilisée pour collecter les données auprès des acteurs impliqués dans l’économie informel à Bouaké pour saisir les réactions des travailleurs face à l’introduction de ce mécanisme de protection sociale dans le secteur informel. L’article s’inscrit dans le champ de la sociologie du travail et a mobilisé l’analyse stratégique pour expliquer les raisons de leur réticence face au mécanisme de protection sociale. Le texte arrive à la conclusion qu’il y a un faible engouement de ces travailleuses en raison du (i) manque d'informations sur le RSTI, des (ii) préoccupations relatives aux ayants-droits en cas de décès et des (iii) conditions d'éligibilité aux prestations de retraite qu’elles jugent restrictives. Mots-clés : Secteur informel, protection sociale, coiffure, couture, Côte d’Ivoire.

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